Depuis les années 80, la sémiologie “classique” est fortement dénoncée pour le caractère immanentiste de la signification qu’elle suppose et pour la non prise en compte du contexte et du spectateur dans la production de sens. Côté enseignement, un usage formaliste de la sémiologie aura conduit à pas mal de dérives pédagogiques comme celles qui cherchaient (et cherchent parfois encore aujourd’hui) à faire apprendre une “grammaire de l’image”.
Comme le souligne Geneviève Jacquinot (1985) : “De nombreuses pratiques d’analyse des messages audiovisuels se sont développées dans la ligne des travaux théoriques sur la sémiologie de l’image fixe le plus souvent…/… Ce type d’exercice pédagogique peut devenir inutile voire dangereux : lorsqu’il vise plus un apprentissage terminologique qu’un apprentissage méthodologique (on jongle avec la polysémie, la monosémie, le code, le référent, le signifiant et le signifié…) ; quand il devient une fin en soi au lieu d’être un moyen d’aider à voir, entendre, dépister le sens (ça dénote et ça connote à tour d’image et de pâtes Panzani) ; lorsqu’il n’est pas relativisé par l’apport d’autres savoirs sur les images (histoire de l’art, iconographie, approches psychanalytiques, socio-historiques, anthropologiques,…) ; lorsqu’il se transforme en impérialisme culturel ou social pour imposer «le bon sens» au mépris du respect des processus complexes d’appropriation des messages… “.
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